Franco-britannique installée à Londres depuis 25 ans, je constate qu’un nombre croissant d'étudiants sont aujourd'hui attirés par des études internationales, dans des universités d’élite à l’étranger et/ou par des formations internationales en pleine expansion dans leur pays d'origine. 

 

Le paysage éducatif post-bac s'est fortement internationalisé : en France, en Italie, en Espagne et ailleurs, les grandes écoles nationales ont ouvert des bachelors en anglais destinés aux meilleurs étudiants internationaux ; au Royaume-Uni, les universités recrutent de plus en plus d'étudiants étrangers. Les opportunités internationales se multiplient : dans les classements des meilleures grandes universités au monde, 5 sont d’ailleurs en Europe, dont 4 au Royaume-Uni.

Les choix possibles sont tels qu’il n’est pas toujours facile de s’y retrouver et d’identifier les formations qui conviennent le mieux à chaque profil. Au Royaume-Uni par exemple, plus de 250 universités proposent des programmes de Bachelors accessibles aux étudiants étrangers. Certaines grandes universités londoniennes reçoivent plus de candidatures que Harvard, et proposent des centaines de programmes différents de licence, dans des filières parfois spécialisées et avec des critères d'entrée qui diffèrent par filière.

A titre d'exemple, 'Economics BSc', 'Economics with a Year Abroad BSc', 'Mathematics with Economics BSc', 'Mathematics and Economics BSc', 'Economics and Statistics BSc', 'Statistics, Economics and Finance BSc' etc. sont des bachelors bien distincts, avec des programmes différents : postuler à l'un ou à l'autre requiert des compétences différentes, certains ont un concours d’entrée, d’autres des épreuves orales, d’autres encore ni l’un ni l’autre ; les dossiers de candidature doivent être aussi ciblés que possible pour maximiser les chances de succès.
Dans certaines filières, les taux d’entrée à LSE, Imperial College, Oxford ou Cambridge sont plus sélectifs qu’à Polytechnique (filière CPGE Grandes Ecoles) en France.